Nom (facultatif) : Volfzan
Prénom : Xaëlara
Âge: 18 ans
Race : Humaine
Armes : Une épée, un long poignard, des étoiles de jet
Description physique : Ses traits sont fins et harmonieux, lui conférant une grande beauté. Ses yeux sont brun foncé tout comme ses cheveux lui arrêtant un peu en bas des épaules. Ses lèvres sont pulpeuses, très sensuelles tout comme ses formes et sa façon de se mouvoir avec grâce et agilité tel un félin. Xaëlara est d'une grandeur moyenne et a une taille plutôt mince. Elle arbore avec fierté de nombreux tatouages un peu partout sur son corps et plusieurs bijoux, la plupart faits d'argent. Ses vêtements sont toujours de couleur noire, contrastant avec sa peau assez pâle et, de plus, ils sont toujours assez légers.
Description psychologique : Jeune femme rusée et vive d’esprit, Xaëlara est loin d’être naïve. On pourrait aussi dire d’elle qu’elle est de nature méfiante. Ne démontrant que peu ses véritables sentiments et ses pensés profondes lors de situations critiques, il est difficile de cerner ses vraies intentions ce qui fait d’elle un être dangereusement imprévisible. Xaëlara dégage un fort charisme et donne le plus souvent l’impression d’être une créature sauvage et indomptable. Cela est d’ailleurs vrai, en partie. Cette jeune femme fière et arrogante ne supporte guère de se faire dire quoi faire et n’hésite pas à manifester son mécontentement. Elle est aussi très sûre d’elle-même (parfois trop) et déteste plus que tout la défaite. Malgré le fait qu’elle s’enflamme facilement, Xaëlara est toutefois un être doté d’un grand sens de l’honneur
Ce qu’elle aime : Son dragon, manier des armes
Ce qu’elle déteste : La défaite
Talents et capacité : habile dans le maniement des armes
Endurance : 7/10
Agilité : 8/10
Puissance : 7/10
Intelligence : 8/10
Charme : 5/10
Histoire du personnage (minimum 10 lignes) : Xaëlara est née dans le Royaume d’Elzaïde d’un père haut gradé dans l’armé et d’une mère simple paysanne. Déjà toute jeune, elle échappait régulièrement à la surveillance de sa mère pour aller espionner de loin les guerriers qui s’entraînaient à une assez bonne distance de chez elle. Après avoir passé plusieurs heures embusquée quelque part à observer les combattants, elle retournait chez elle et, malgré les remontrances de sa mère qui suivaient ses petites escapades, elle recommençait dès le lendemain. D’une détermination sans borne, c’est vers l’âge de 10 ans qu’elle décida qu’il était temps de cesser de regarder et qu’il fallait maintenant mettre en pratique ce qu’elle avait vu. Elle commença donc à fouiner dans les affaires de son père en son absence et à emprunter certaines de ses armes qu’il laissait à la maison et à essayer de les manier. Elle n’oubliait toutefois jamais de les remettre à leur place, sachant que s’il se doutait de quelque chose, son père n’hésiterait pas à lui administrer une sévère correction. Vers l’âge de 13 ans Xaëlara commença aussi à aller souvent au village (sa maison étant plutôt isolée, elle n’avait pas de proche voisin) pour provoquer de jeunes garçons à faire des duels amicaux question de pratiquer ses réflexes et sa force.
Si les journées de Xaëlara étaient passionnantes et enrichissantes, les soirs où son père était à la maison, eux, l’étaient bien moins. En effet, homme colérique et au comportement imprévisible, le père de Xaëlara était souvent très violent à l’égard de sa femme et de sa fille et semblait ne jamais se lasser de passer ses colères sur elles en les rouant de coups. Au fil du temps, la haine de Xaëlara grandissait de plus en plus et la jeune fille se promettait d’un jour mettre fin à tout cela. Malgré tout, elle continuait d’observer les guerriers et de recopier chez elle les mouvements qu’elle avait appris. C’était un peu une sorte d’échappatoire qui lui faisait oublier les crises de son père durant quelques heures. Si cette pratique lui était très bénéfique, elle n’empêchait toutefois pas que Xaëlara se renferme de plus en plus sur elle-même, n’allant à présent que très rarement au village, et commence rapidement à se nourrir de morbides idées.
C’est à l’âge de 17 ans que Xaëlara assouvis son secret désir de vengeance envers celui qui n’avait cessé de les rabaisser elle et sa mère. C’était un soir, après une autre colère violente de son père. Pendant qu’il assenait d’innombrable coup de pied dans les côtes de sa mère, Xaëlara s’était discrètement éloignée pour ensuite allé dans une salle où son père gardait quelques armes. Xaëlara s’était saisi d’une épée robuste puis était retourné à la cuisine où l’officier continuait de battre sa femme en hurlant. La jeune fille s’était approchée silencieusement de lui sans qu’il ne la voit puisqu’il était dos à elle. C’était être un lâche que de tuer quelqu’un dans le dos et c’est pourquoi elle lui tapa doucement sur l’épaule, tremblant légèrement. L’homme enragé se retourna brusquement pour lui donner un solide coup de poing au visage. Elle l’arrêta fermement grâce aux réflexes qu’elle avait acquis avec l’entraînement et à ses muscles qu’elle avait développés à force de manier de lourde épées. Son regard dur se chargea d’étonnement en voyant l’arme imposante dans la main de sa fille, puis regarda cette dernière dans les yeux. Dans un hoquet de douleur, il sentit la lame froide s’enfoncer dans sa chair. L’homme s’effondra et une mare de sang commença à se former sous lui. Xaëlara alla s’agenouiller près de sa mère pour s’assurer qu’elle allait bien. Voyant que c’était le cas (dans la mesure ou l’on peut se sentir bien après s’être fait battre…) elle lui baisa le front puis, sans un mot, monta à sa chambre rassembler ses maigres effets personnels, prenant au passage l’épée avec laquelle elle avait assassiné son père. Elle n’avait que trop traîner dans cette maison et pour elle, s’était maintenant le temps de voler de ses propres ailes…
Des ailes, elle en eut bien vite. En effet, peu de temps après avoir quitté la maison, alors qu’elle traversait une forêt habitée par des elfes, la jeune femme trouva sur son chemin ce qui ressemblait à une pierre, une pierre plutôt étrange par contre. Sa surface était grise et traversée par de nombreux reflets bleutés. Si ce n’eut été de cette apparence étrangement attirante, Xaëlara l’aurait laissé là. Un caillou de cette taille l’aurait encombré plus que d’autre chose, mais quelque chose la poussait à le garder. Quelques semaines plus tard, une petite créature à la peau noire et écailleuse en sortait ; un dragon. Bien vite, Shawzo (car telle était le nom de la bête) et Xaëlara se lièrent d’amitier. Si cette affection avait vite grandit, la croissance du dragon fût tout aussi rapide.
Malgré tout, Xaëlara devait bien gagner sa pitance et c’est pourquoi ,très habile dans le maniement des armes, poussée par une volonté à toute épreuve et animé d’un goût prononcé pour la violence, elle décida de se faire engager comme mercenaire. Ce fut d’abord par de petits malfaiteurs qui ne pouvaient pas se payer mieux et ensuite par des gens hauts placés ayant eut vent de sa réputation, car, en effet, elle menait toujours à bien ses contrats.
Ven 28 Mar - 2:13
